Télésurveillance médicale : contrôler pour mieux soigner
La télésurveillance permet à un professionnel de santé d’interpréter à distance les données nécessaires au suivi médical d’un patient. Ce système relève de la télémédecine au sens de l’article R6316-1 du Code de la santé publique, correspondant à l’ensemble des actes médicaux réalisés à distance grâce aux technologies de l’information et de la communication. À la suite des Expérimentations de Télémédecine pour l’Amélioration des Parcours en Santé (ETAPES) initiées en 2014, la Haute Autorité de Santé (HAS) a publié il y a peu 4 référentiels de télésurveillance.
i-Virtual vous dévoile ce que vous devez savoir sur les 4 référentiels de la télésurveillance de la HAS en 3 questions.
- Quelles sont les pathologies concernées ?
Les référentiels publiés par la HAS sur la télésurveillance visent les patients diabétiques, ainsi que les personnes souffrant d’insuffisance rénale, respiratoire ou cardiaque chronique. Ces pathologies ont fait l’objet d’expérimentations dans le cadre du programme ETAPES. Un cinquième référentiel sera prochainement publié par la HAS. Ce dernier est afférent aux personnes porteuses de prothèses cardiaques implantables à visée thérapeutique. Les patients atteints par l’une des pathologies vues précédemment sont éligibles au dispositif de télésurveillance. Les patients étant dans l’incapacité d’exprimer leur consentement et celles refusant d’utiliser les dispositifs médicaux numériques (DMN) ne sont pas éligibles au système mis en place par la HAS.
- Quelles sont les conditions de la télésurveillance ?
Le système mis en œuvre doit permettre d’associer les médecins, les patients et les industriels dans un objectif de surveillance médicale pertinent et encadré. La solution déployée implique notamment :
- la mise en place d’une surveillance médicale ;
- l’utilisation de dispositifs médicaux numériques (DMN).
Les DMN sont des outils permettant de collecter, d’analyser et de transmettre des données physiologiques, cliniques ou psychologiques du patient. Il peut s’agir de capteurs, d’écrans, des services numériques, etc. Les DMN permettent d’émettre des alertes en fonction des analyses.
La HAS définit notamment les conditions de prescription de la télésurveillance. Les DMN, et les accessoires qui leur sont éventuellement associés doivent respecter un certain cahier des charges, à savoir : des spécifications techniques minimales prédéfinies, comme l’indication du taux de glycémie pour les patients diabétiques par exemple. Les référentiels de la HAS précisent également les conditions de distribution et d’utilisation, la qualification des professionnels, l’organisation et le suivi de l’application du dispositif.
La mise en place de la solution doit notamment résulter d’une décision partagée entre le patient et le médecin prescripteur. Aucune télésurveillance ne peut être imposée à une personne sans son consentement libre et éclairé. Son accord est également nécessaire pour la transmission de ses données traitées par le DMN. Si le patient est d’accord, la télésurveillance est prescrite par le médecin pour une durée ne pouvant excéder 3 mois, renouvelable pour 3 mois maximum, après évaluation.
La solution peut être interrompue à tout moment par décision partagée entre le médecin et le patient. Les praticiens et les soignants impliqués dans l’organisation de la télésurveillance doivent avoir reçu une formation au DMN. L’outil déployé doit répondre à certaines spécificités techniques et disposer du marquage CE.
La télésurveillance est un système très rassurant pour le patient puisqu’il a l’assurance de bénéficier d’un suivi médical constant et adapté à sa pathologie.
La solution proposée par i-Virtual s’inscrit dans un contexte de digitalisation du monde de la santé. Vous pouvez connaître votre fréquence cardiaque ou votre niveau de stress sans avoir à vous déplacer chez le médecin à partir d’un système de mesure des paramètres vitaux sans contact, intégré aux services de télémédecine.
- Comment est organisée la télésurveillance ?
L’équipe de professionnels de santé et les opérateurs chargés de mettre en place les dispositifs de télésurveillance doivent respecter les spécificités de chaque pathologie. La solution et le nombre d’intervenants doivent être adaptés en fonction de la situation de chaque patient et de son contexte clinique. Par exemple, le temps de prise en charge sera différent pour le suivi d’un patient souffrant de diabète de type 1 selon son âge et son état : adolescent, femme enceinte, etc. Le patient reçoit une formation de la part du fournisseur du DMN et ses éventuels accessoires de collecte.
L’équipe chargée du déploiement de la solution lui remet un document récapitulant notamment le contexte et les objectifs de la mise en place de la télésurveillance, ainsi que la conduite à tenir en cas d’urgence. Le patient peut demander une formation complémentaire s’il éprouve une difficulté à utiliser le DMN et ses éventuels accessoires. Le patient peut enregistrer et transmettre lui-même ses données de façon automatique. Le professionnel de santé peut également s’en charger.
La HAS précise que le remboursement de la télésurveillance se fera à condition de pouvoir justifier d’une utilisation réelle et effective des DMN. En effet, seule une utilisation concrète du dispositif permettra un suivi au niveau national et une évaluation des résultats obtenus en conditions réelles.
En ce sens, i-Virtual vous permet de contrôler votre fréquence cardiaque ou votre fréquence respiratoire grâce à sa solution, Caducy. Sans vous déplacer chez le médecin, vous aurez simplement besoin de la webcam d’un smartphone, d’une tablette ou d’un ordinateur.
La télésurveillance s’inscrit dans une politique globale nationale de développement des actes de médecine pratiqués à distance. Pour la HAS, ce dispositif facilite le suivi médical des patients et présente des bénéfices à la fois pour les patients, les aidants et les professionnels de santé. La solution Caducy s’inscrit dans le contexte de développement de la télémédecine en vous permettant de réaliser vos mesures de paramètres vitaux à distance grâce à un simple smartphone, une tablette ou un ordinateur.