Les solutions numériques en santé existantes
L’évolution démographique, le vieillissement de la population ou encore l’inégalité territoriale concernant l’accès aux soins font partie des défis majeurs que le secteur de la santé doit relever. Les technologies de l’information et de la communication (TIC) constituent une solution incontournable pour y parvenir. L’enjeu de ce que l’on appelle l’E-Santé se déploie dans de multiples domaines : télémédecine, dossier et parcours de soins des patients, services de l’information des établissements de santé, etc. Des solutions ont ainsi été mises en place afin de favoriser le retour ou le maintien des patients à leurs domiciles, le suivi à distance de maladies chroniques, les soins à domicile, etc.
La Direction générale de l’Offre de Soins (DGOS) a créé le programme « hôpital numérique » dès 2011 afin de moderniser les systèmes d’information hospitaliers. La stratégie « Ma santé 2022 » annoncée en 2018 par Emmanuel Macron a pour objectif de favoriser l’accès aux soins pour tous. Le 3 février 2022, le gouvernement a annoncé la généralisation de « Mon espace santé », un service public numérique constitué sous forme d’espace de stockage où chaque personne va pouvoir retrouver ses données de santé.
L’un des enjeux majeurs de la révolution numérique dans le secteur de la santé réside dans le développement de la télémédecine. Il s’agit de l’ensemble des actes médicaux réalisés à distance grâce aux technologies de l’information et de la communication, selon la définition de l’article R6316-1 du Code de la santé publique. La télémédecine se décline sous différentes formes :
- la téléconsultation permet à un professionnel médical de donner une consultation à distance ;
- la téléexpertise consiste pour un praticien à solliciter à distance l’avis d’un ou de plusieurs autres médecins en raison de leurs formations ou de leurs compétences particulières ;
- la télésurveillance permet à un professionnel de santé d’interpréter à distance les données nécessaires au suivi médical d’un patient et de prendre des décisions dans l’intérêt de ce dernier ;
- la téléassistance médicale a pour objet de permettre à un médecin d’assister à distance un confrère au cours de la réalisation d’une intervention ;
- la réponse médicale correspond aux centres de réception et de régulation des appels mis en place dans les services d’aide médicale urgente.
Dans le prolongement de la télémédecine, l’agence du numérique en santé (l’ANS, anciennement l’agence des systèmes d’Information partagés de Santé) a créé la MSSanté. Il s’agit d’un système de messageries sécurisées réservées aux professionnels de santé et du secteur médico-social. Dans ce contexte de forte digitalisation, i-Virtual propose quant à elle Caducy, une solution inédite en Europe qui permet de mesurer certains paramètres vitaux comme la fréquence cardiaque ou la tension artérielle.
L’impact écologique des solutions numériques en santé
L’ensemble des acteurs de la santé numérique, usagers comme praticiens et industriels, est concerné par les impacts du numérique sur l’environnement. L’accélération de la digitalisation de la santé a des effets négatifs sur l’empreinte carbone que ce soit lors de la fabrication des équipements ou lors de leur utilisation. Cet inconvénient est à comparer aux nombreux avantages générés par la digitalisation afin de parvenir à un juste bilan.
En effet, l’utilisation du numérique en santé présente de nombreux avantages pour la planète, en voici quelques-uns :
- diminution des transports : en faisant appel à la télémédecine, patients et professionnels de santé limitent leurs déplacements ;
- réduction du volume des déchets : suppression de la protection de la table d’examen chez le médecin, etc. ;
- politique zéro papier : numérisation des dossiers patients et administratifs, de l’ordonnance ;
- fin de l’utilisation de certains équipements : suppression des agendas et dictaphones des médecins. Grâce aux contrôles et examens réalisés via des smartphones ou des tablettes, certains matériels physiques sont moins utilisés pour prendre la tension artérielle par exemple. Grâce à Caducy notamment, seul un ordinateur, une tablette ou un smartphone est nécessaire pour prendre vos mesures de santé et échanger avec un médecin ;
- gains d’efficacité énergétique des nouveaux équipements, des data centers et des réseaux actuels.
Les bénéfices pour le patient ne doivent pas faire perdre de vue un certain impact sur l’environnement. Le rapport « L’impact environnemental du numérique en santé » de la délégation interministérielle recommande la sobriété numérique. Il s’agit d’optimiser le rapport bénéfice/risque du numérique en santé. L’objectif est par exemple de concevoir des services numériques moins énergivores, de fabriquer des équipements médicaux ayant des durées de vie plus longues, de modérer les usages numériques quotidiens, d’agir sur le réemploi et le recyclage, de réduire les données collectées à celles qui sont strictement nécessaires, etc. Ces démarches sont à adopter parallèlement à une politique de soins pertinente. Ainsi, le patient ne se verra conseiller une opération que si cette dernière est vraiment indispensable.
La forte croissance du numérique dans le secteur de la santé s’est accélérée en 2020 avec l’apparition de la crise sanitaire. La sobriété numérique recommandée par le rapport de la Délégation interministérielle du numérique en Santé de mai 2021 s’inscrit dans une volonté nationale de conciliation d’amélioration des soins et respect de l’environnement. La solution Caducy s’inscrit dans ce processus et i-Virtual s’engage dans ces 2 combats que sont l’amélioration du système de santé via le numérique et la protection de l’environnement.